Nymphomaniac : de la sexualité filmée non stop !

La promotion du film Nymphomaniac, la provocation jusque dans la bande-annonce de Nymphomaniac, le nouveau film évènement de Lars von Trier tout aura été orchestré à la perfection. Charlotte Gainsbourg y interprète le rôle d’une femme dont le parcours érotique est retracé de sa naissance jusqu’à ses 50 ans.

Tout aura été mis en oeuvre de façon parfaite pour permettre à la presse, au grand public ou encore aux professionnels du secteur d’entendre parler du film de Lars von Trier : pour promouvoir Nymphomaniac, rien n’aura été épargné, ni affiche promotionnelle et vidéo de présentation volontairement provocantes… au point de conduire à un embargo de la presse, ce n’est pas peu dire. Une promotion à l’image du film qui offre des images crues d’une sexualité filmée de manière explicite tout comme dans les films pornographiques.

La bande-annonce montre par exemple, une scène ou l’actrice principale Charlotte Gainsbourg est impliquée dans une scène sadomasochiste, une scène qui n’apparaît pas dans le « volume 1″ de Nymphomaniac qui sortira en salle le 1er janvier. Le « volume 2″ est quand à lui prévu pour une sortie le 29 janvier. Lars Von Tiers évoque, pour expliquer l’absence de cette scène dans le « volume 1″ la censure, mais il précise que la totalité du film a été validé pour sa sortie sur les écrans français.

La productrice Louise Vesth explique, quant à elle, au cours de la projection unique qui s’est tenue le 12 décembre pour les journalistes, que le film aurait été filmé en deux parties (2 fois deux heures) pour éviter de faire un film de 5 h 30 d’affilé principalement basé sur la sexualité. Quant au décalage entre la bande-annonce et le film en lui-même, la productrice explique que la version abrégée correspond au visionnage des scènes du film ayant les « gros plans de parties génitales les plus explicites ».

De façon générale, le film raconte le parcours érotique de la jeune nymphomane Joe, jouée par Charlotte Gainsbourg, et fait une part belle aux clichés d’une sexualité féminine complexe et compliquée, faite de hauts et de bas quand celle des hommes se règle en quelques secondes.

Dans le premier volume de ce film, on découvre, à travers le récit que fait une jeune-femme nymphomane nommée Joe (Charlotte Gainsbourg) à un célibataire, le déroulement de sa vie sexuelle à partir de 15 ans. Le récit, raconté en flash-back, est divisé en chapitres autonomes. Elle raconte ainsi sa première relation sexuelle sans tendresse, le pari fait avec sa meilleure amie B lors d’un voyage en train de coucher avec un maximum d’hommes (la gagnante recevra un sachet de chocolats).

Les scènes se déroulent alors pour une grande partie dans les toilettes qui sont occupées pour des fellations ou un coït).

L’intérêt d’un film qui réduit la sexualité à des clichés ? Aucun sauf pour ceux qui souhaiteraient se retrouver face à un film qui ne fait pas partie des films pornos tout en ayant certaines caractéristiques qui s’en approchent avec un inconvénient certain : il est accessible au grand public, alors attention aux grands enfants !

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